Je poursuis mon attente pas à pas en observant l’agitation des molécules devant moi. Certaines, face aux assiettes, décident de remonter le flux « Finalement, je vais me contenter d’une entrée ! » D’autres ont développé un truc : elles se frayent un chemin jusqu’aux viandes « Pardon, je ne prends pas d’entrée… Pardon, je ne prends pas de dessert… » Puis, une fois servies, elles font marche arrière « Pardon, je prends juste une entrée… Pardon, je prends juste un dessert… »
Deux choix à la carte : brochette de poisson aux épinards ou pizza patates ! La pomme de terre est la signature de l’établissement. Chaque jour, on est sûr d’en manger à la vapeur, sautées ou en purée ! Les épinards à l’eau me font l’effet d’algues qui marinent dans leur plat inoxydable. Je prends les patates et choisis la caisse la moins encombrée où je me jette sur un pain. La croute craque sans s’effriter entre mes doigts... ce sera un bon repas ! Devant moi, un abruti sort sa carte et un billet. Maudis sois-tu !
Le plateau dans les mains, je cherche une bonne place chaude et salée !
Les fenêtres de la salle sont malheureusement toutes bloquées dans leur position désenfumage. Malgré la présence de radiateurs près des murs, les tablées centrales sont prises d’assaut.
Autant que la chaleur, le sel se fait rare. Utilisé pour rendre comestible les repas étudiants, il traine habituellement en tube sur les tables avec son cousin le poivre. Mais depuis peu, la population blanche diminue ! C’est vrai que les plats ne sont pas succulents, mais de là à vider toutes les salières, c’est inquiétant !
Deux choix à la carte : brochette de poisson aux épinards ou pizza patates ! La pomme de terre est la signature de l’établissement. Chaque jour, on est sûr d’en manger à la vapeur, sautées ou en purée ! Les épinards à l’eau me font l’effet d’algues qui marinent dans leur plat inoxydable. Je prends les patates et choisis la caisse la moins encombrée où je me jette sur un pain. La croute craque sans s’effriter entre mes doigts... ce sera un bon repas ! Devant moi, un abruti sort sa carte et un billet. Maudis sois-tu !
Le plateau dans les mains, je cherche une bonne place chaude et salée !
Les fenêtres de la salle sont malheureusement toutes bloquées dans leur position désenfumage. Malgré la présence de radiateurs près des murs, les tablées centrales sont prises d’assaut.
Autant que la chaleur, le sel se fait rare. Utilisé pour rendre comestible les repas étudiants, il traine habituellement en tube sur les tables avec son cousin le poivre. Mais depuis peu, la population blanche diminue ! C’est vrai que les plats ne sont pas succulents, mais de là à vider toutes les salières, c’est inquiétant !