Il est midi. Je suis en retard, il va y avoir du monde ! Je n’ai pas le choix. Je me suis préparé : manteau boutonné, écharpe nouée, mains empochées. Pourtant la porte s’ouvre et le vent froid du plateau boisé s’engouffre et me glace le corps entier ! Allez, 500 mètres dans cette atmosphère humide et gelée ce n’est pas la mort ! Je le fais tous les jours !
Comme je commence à esquiver les premières marres boueuses, ma tête s’enfonce dans mon col, mes yeux se plissent, mes jouent me brûlent. Devant moi, tels des pingouins qui cherchent la chaleur, les gens se groupent en masse sombre des habits à la mode. Je les vois, de dos, se recroqueviller à mesure qu’ils s’avancent dans les herbes détrempées. Les immenses arbres n’entonnent plus de mélodie printanière. La faune a disparu.
La troupe qui me devance rejoint déjà le sentier bitumineux. Bientôt je dois choisir. La K’fet ponctue la mi-parcours. Les images de sandwichs, de paninis et de pizzas arrosées de Coca et d’Ice-Tea émergent… je m’arrête ? Ma moitié mouton ne m’en laisse pas le temps, l’intersection sort de mon champ de vision.
Contourner le bâtiment aux façades vitrées. A l’intérieur, des tablées d’étudiants qui mangent. Le panneau d’affichage. Bientôt l’entrée, et de nouveau la chaleur.
Rhaaa, c’est pas vrai ! Mais tu vas le raccrocher ton téléphone ! Tu vois pas que tu emmerdes le monde à rester dans l’entrée. On n’est pas venu en procession jusque là pour voir ton dernier ensemble jupe-jean-chaperon ! Allez avance, on a froid ! Tu rentres ? tu sors ?! Bon, moi je passe… « PAR----don ! » Ah zut j’y vois plus rien, saloperie de buée ! Et l’autre qui me disait que ca faisait classe de porter des lunettes !
Comme je commence à esquiver les premières marres boueuses, ma tête s’enfonce dans mon col, mes yeux se plissent, mes jouent me brûlent. Devant moi, tels des pingouins qui cherchent la chaleur, les gens se groupent en masse sombre des habits à la mode. Je les vois, de dos, se recroqueviller à mesure qu’ils s’avancent dans les herbes détrempées. Les immenses arbres n’entonnent plus de mélodie printanière. La faune a disparu.
La troupe qui me devance rejoint déjà le sentier bitumineux. Bientôt je dois choisir. La K’fet ponctue la mi-parcours. Les images de sandwichs, de paninis et de pizzas arrosées de Coca et d’Ice-Tea émergent… je m’arrête ? Ma moitié mouton ne m’en laisse pas le temps, l’intersection sort de mon champ de vision.
Contourner le bâtiment aux façades vitrées. A l’intérieur, des tablées d’étudiants qui mangent. Le panneau d’affichage. Bientôt l’entrée, et de nouveau la chaleur.
Rhaaa, c’est pas vrai ! Mais tu vas le raccrocher ton téléphone ! Tu vois pas que tu emmerdes le monde à rester dans l’entrée. On n’est pas venu en procession jusque là pour voir ton dernier ensemble jupe-jean-chaperon ! Allez avance, on a froid ! Tu rentres ? tu sors ?! Bon, moi je passe… « PAR----don ! » Ah zut j’y vois plus rien, saloperie de buée ! Et l’autre qui me disait que ca faisait classe de porter des lunettes !
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