Week-end nature. Puis brusque retour à la réalité d'une semaine de travail, de joies et de tracas. Ce matin, par exemple, mon téléphone s'est mis à singer mon état de demi-conscience récurrent aux aurores matinales. Pas de tonalité, pas d'affichage LCD, rien ! Hé, mais secoue-toi !
Culpabilisant à l'idée d'un réveil brutal par la fenêtre, je lui ai accordé une émergence toute en longueur jusqu'au deuxième café. Entre temps, j'ai bien sûr pris le soin de saluer ce lundi matin par un mail incendiaire adressé au service informatique. Mais sans téléphone, la verve n'est pas aussi délicate.
Un peu plus tard, un coup de fil depuis le bureau de l'assistante m'a appris que "Mais Monsieur, vous n'êtes pas le seul dans cette situation !". J'ai remercié l'interlocuteur d'un chaleureux "Ah oui, et on fait comment là ? On prend des vacances ?!" Suite à quoi, un technicien m'a rendu visite en fin de matinée "Ah, vous avez un problème de téléphone ? Mais il fallait le signaler Monsieur !"
Pas très ragoutant, n'est-ce pas ? J'ai un poil plus rigolo.
Jeudi dernier j'ai pris le temps de contacter quelques uns de nos plus gros fournisseurs pour obtenir leur dossier d'agrément à jour. (A mes heures perdues, j'aime bien piquer le boulot du service juridique). La plupart m'ont évidemment rétorqué "Mais nous l'avons déjà envoyé sur Libreville le mois passé !". Oui, oui, mais renvoyez-le moi. Vous verrez... ce sera mieux. "Bon d'accord, mais on ne comprend plus rien à vos procédures !"
Et puis ce matin, je reçois un mail de détresse d'un de mes fournisseurs "On vient d'apprendre le refus de notre agrément par Libreville ! Qu'est-ce qu'il se passe ! On a tout bien renvoyé en début d'année..." Ah, vous avez vu, c'est un peu le bazar là-bas. On ne sait pas bien où part le papier. C'est pour ça que Bibi il reprend le flambeau ! Maintenant, vous pouvez me renvoyer votre bouzin... Cordialement
Cinq
Il y a 12 ans
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