Les lieux se ressemblent. Les comptoirs sont excessivement chers, la bière se cote à 3 000 FCFA (4,50 € les 33 cl). On y croise une barre verticale de danse idéale pour le zouk, des militaires français, des foreurs et du personnel offshore. S’y trouvent également une nuée de gabonaises de 16 à 45 ans attirées par les « blancs ». A chacune sa raison. Les unes pour l’argent, d’autres pour être bien vues des consoeurs, d’autres encore simplement « parce que cette saison, le blanc est à la mode » ! En grattant la surface, on apprend bientôt que beaucoup de ces jeunes filles sont ou ont été enceintes. Plusieurs ont un enfant à charge, confié à la sœur pendant la journée, à la mère pour la soirée, en espérant que le français revienne un jour au pays.
Autre phénomène remarquable, la boite de nuit souligne le village de Port Gentil. Quelques nuits animées et la population féminine vous reconnaît même tapi dans le coin le plus sombre de l’établissement. Une nuit arrosée et votre secrétaire vous relate précisément vos faits et gestes sans y avoir mis les pieds ! Déroutant… mais efficace pour lutter contre les black out.
Au sortir de l’endroit, un taxi nous attend pour poursuivre notre périple. Le long de la soirée, les aguichages sont fréquents sans être insistants. Et les demoiselles très conciliantes, au point d’accepter de tourner sur les pas massacrés d’un rock au son de basse d’un meringué ! Même pas fait exprès…
Pour les inconditionnels de la voiture, je rappelle que le contrôle d’alcoolémie est inexistant à Port Gentil. Toutefois, les murs restent trop souvent la mémoire du chemin somnolant du retour !
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