mardi 19 janvier 2010

Le vecteur du plasmodium

Au moment du départ, j'ai reçu toutes les recommandations possibles et imaginables. Souvent en double ! "Fais attention quand tu sors !", "Prends soin de toi !" J'ai aussi eu le droit à "Couvre-toi bien ! Prends quand même un pull." ...dans un pays ou le soleil chauffe la chaussée à plus de 30°C.

Celles que j'ai conservé après tri concernent l'hygiène, la nourriture, les filles... et bien sûr les moustiques. A peine posée ma valise en plein milieu de mon salon, j'ai effectué les gestes de survie ! Les couverts sont passés à l'eau bouillante, l'espace vitale à l'eau de javel et ma peau à l'anti-moustique. J'ai enfoncé la prise anti-moustique dans le mur. Mais une demi-heure plus tard, plusieurs continuaient paisiblement de virevolter à droite, puis à gauche ! Je les entendais presque rire entre leurs battements d'ailes.
En réalité, les moustiques ne sont "actifs" qu'à la tombée de la nuit, aux alentours de 18h30. Un badigeonnage rapide de crème supprime le risque de piqûre. Dès 21h, ils se remettent à la sieste. A l'heure du dîner, je finis fréquemment l'assiette avec un camarade moustique posé à 30 centimètres de mon couteau. Sans réaction, il entame posément sa nuit.

Port Gentil héberge la forme mortelle de paludisme. Rapidement détectée, elle se soigne très bien à la quinine sans crise postérieure. Les symptômes sont ceux d'une bonne grosse grippe : courbatures, fièvres... Remettons les pendules à l'heure : il n'y a eu que 2 cas de paludisme en 10 ans parmi les expatriés français.

Pour mon compte, j'en suis à 1 piqûre ! Le salaud m'a eu à travers la chaussette !

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